Charles Lapicque
Charles Lapicque
dans "Le rouge et le bleu dans les arts, 1936"
« J'avais montré que la règle classique, celle de Vinci, préconisant de placer les bleus dans le lointain, les rouges, orangés et jaunes au premier plan, est un contre-sens ; il est plus logique, plus favorable de faire l'inverse. »
Emmanuel Guigon
Directeur du Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon
Extrait du catalogue de l'exposition : Charles LAPICQUE à Besançon, 2011, Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie.
"Charles LAPICQUE occupe une place particulière dans l'histoire de l'Art grâce à ses recherches chromatiques et à sa façon toute personnelle de dynamiser l'espace, d'utiliser la perspective. Il a su inventer en monde bien à lui."
Pierre Rosenberg
de l'Académie Française
Extrait du catalogue de l'exposition : Charles LAPICQUE à Besançon, 2011 Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie.
"Charles LAPICQUE on le répète souvent, c'est l'utilisation de la couleur dans toute sa plénitude, son incandescence, sa richesse, sa brutalité, sa diversité…"
Charles Estienne
Catalogue du Musée national d'art moderne, 1967
… Si les moyens dont use le peintre sont abstraits, et avec une précision que l’on peut donner en exemple, le but de l’artiste n’est pas de se complaire en ces moyens, d’en jouer, mais d’exprimer ce grand mythe de la mer qui est l’une des bases aussi de son aventure picturale. À voir courir ces fulgurantes arabesques de tons purs, à voir se nouer, se dénouer et rouler comme des vagues ce dessin si fort et si elliptique, on se dit que la peinture moderne a rencontré ici, avec un bonheur très exceptionnel, quelque chose de sa plus grande justification : ce grand rendez-vous avec la réalité qu’elle espère obscurément depuis pas mal d’années, cette « liberté de manœuvre » … D’autres peignent comme ils marchent : Lapicque, lui, peint, comme on suppose qu’il doit « barrer » en course. Et toutes les balises sont derrière lui.